- Quels sont les différents types de prothèses pour une augmentation mammaire en Tunisie ?
- Comment se déroule la pose de prothèses mammaires en Tunisie ?
- Que faire si la prothèse mammaire est trop haute ou si elle remonte ?
Quels sont les différents types de prothèses pour une augmentation mammaire en Tunisie ?
La majorité des implants mammaires utilisés sont constituées d’une enveloppe en silicone. Ils peuvent aussi être en mousse de polyuréthane avec un produit de remplissage. Cela dépendra de la forme, de la projection et de la texture. Les implants remplis avec un gel de silicone plus ou moins dur au toucher sont les implants les plus utilisés. Les médecins les recommandent aux patientes qui souhaitent avoir un résultat plus naturel. L’effet bombé sera obtenu dans ce cas mais seront relativement durs à la vue comme au toucher.
Les autres types de prothèses mammaires sont les rondes ou les prothèses anatomiques qui ont la forme projetée d’un sein. Ce type d’implant est utilisé en reconstruction en cas d’ablation ou chez les patientes dont les seins sont très plats. La texture de leur enveloppe en silicone est plutôt lisse, micro-texturée, texturée ou macro-texturée. L’implant est aussi défini par sa projection. Il existe trois projections différentes. Afin d’obtenir un résultat conforme à ses attentes, il faut réfléchir de manière réaliste au genre de poitrine qu’on voudrait avoir afin de ne pas être déçue par des seins trop gros ou trop petits une fois l’œdème post-opératoire dégonflé. L’essentiel est d’avoir un rendu en adéquation avec sa silhouette mais aussi le plus proche possible du naturel.
Comment se déroule la pose de prothèses mammaires en Tunisie ?
L’augmentation mammaire est réalisée en ambulatoire et nécessite au moins une nuit d’hospitalisation. Le médecin commence par mettre la patiente sous anesthésie générale. L’acte chirurgical dure entre 45 minutes et 1h30. Pour suturer la plaie, des fils résorbables sont utilisés, et dans certains cas de la colle. Le chirurgien pose un drain dit redon qui a pour but d’aspirer le sang et les sécrétions dans le sein. Le système de drainage aspiratif est mis en place pour réduire les risques d’hématome. Le drain sera retiré par le chirurgien le lendemain de l’opération. Pour minimiser l’hématome, la patiente doit porter un pansement modelant ainsi qu’un soutien-gorge pour un effet compressif.
La patiente sera sous anti douleurs ainsi que des relaxants musculaires par voie intraveineuse pour garantir son confort. Le pansement compressif posé sera enlevé le lendemain de l’intervention. L’hospitalisation pour une augmentation mammaire par prothèse nécessite au moins 24 heures. A son retour à la maison, la patiente doit de préférence être accompagnée. Grâce aux nouvelles technologies d’anesthésie, le retour à domicile peut se faire le jour même de l’intervention avec toutefois une surveillance durant la journée à la clinique. Après avoir retiré le grand pansement, le chirurgien posera un autre plus petit à sa place. Ainsi, la patiente pourra porter son soutien-gorge.
Que faire si la prothèse mammaire est trop haute ou si elle remonte ?
Il est possible que la prothèse mammaire change de place. Elle peut alors remonter, ou subir une rotation. Ceci est sans danger pour la santé de la patiente. Toutefois, le principal inconvénient est la modification de la forme du sein. Pour redonner à la poitrine la forme souhaitée, le chirurgien doit réaliser une nouvelle intervention afin de changer l’implant. Il peut proposer dans ce cas la pose de prothèses mammaires rondes (qui présentent moins de risques de rotation) ou de prothèses mammaires anatomiques recouvertes de polyuréthane.
Afin d’éviter ce genre de petits incidents, il faut miser sur la contention de la poitrine en post opératoire. Cette contention va permettre de maintenir l’implant en place et de laisser le temps aux tissus environnants de se former. Le chirurgien esthétique va prescrire dans ce cas le port d’un soutien-gorge médical jour et nuit pendant 6 semaines et d’un contenseur mammaire durant les 2 semaines suivant l’intervention.